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Le procès verbal


L’œil du phare traversait mollement les fibres ouatées du brouillard. Le motard avait ralenti son engin. Il avait hésité à emprunter le pont mais une trouée s’offrait de ce côté-là et il avait, un temps, repris de la vitesse.

Une voiture semblait fermer la voie. La portière était ouverte, l’habitacle déserté. Un frisson avait alors parcouru l’homme vêtu de noir. Il fallait vite se tirer de cet endroit. Il avait dû se tromper de direction. Et pourtant… Il l’aurait juré « C’était comme si… on l’avait… guidé… jusque-là ! »

Elle avait...

(texte complet avec sa traduction en italien sur www.fareunlibro.com)

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